Dimanche 13 septembre : 15° dimanche après la Pentecôte

Ne pleure pas ! Tiré de l’Evangile du jour.

En réfléchissant sur la parole de Jésus, ne pleure pas ! il me semble qu’elle est vraiment très osée… Franchement qui oserait dire à une femme qui vient de perdre son fils unique : Ne pleure pas ! Perdre son enfant est une telle souffrance ! Dans ces occasions, on dit plutôt des phrases du genre : Si on peut faire quelque chose pour vous, n’hésitez pas à nous appeler ! Votre fils était une belle personne ! On est de tout cœur avec vous dans cette épreuve ! C’est que évidemment, nous ne sommes nous, que de pauvres hommes démunis devant l’épreuve et les souffrances extrêmes… En fait, seul Jésus peut dire : ne pleure pas ! Parce que Lui, Il est le bon Dieu venu sur terre, et Il est l’espérance de l’humanité. Celui qui peut toucher les cœurs et leur apporter le baume d’une vraie consolation. Le croyons nous vraiment ? Celui qui a compris cela devrait alors prier dés qu’il se trouve dans l’épreuve. Et prier avec persévérance en sachant que c’est surtout là qu’il trouvera le soutien dont il a besoin et la réponse à ses peines… Une des plus grandes épreuve que connut le saint Curé d’Ars dans sa vie fut le désespoir. Tout le temps pris à confesser et conseiller de tous ces gens qui venaient le voir, il pensait qu’il ne faisait rien pour son propre salut. Comment se sauver comme curé de paroisse suroccupé ? C’était une torture pour son âme si éprise de Dieu ! Il demanda à son évêque un autre poste ou il voudrait prier en paix et faire pénitence pour ses péchés. L’évêque hésita et lui proposa quelques autres postes. Le saint Curé hésitait lui même, où était la volonté de Dieu ? Alors qu’il était en train de partir, il passa  par la chapelle notre Dame de Beaumont tout à coté d’Ars, il y dit la Messe en implorant les lumière de Dieu. En sortant de la Messe, il dit résolument : Le bon Dieu ne me veut pas ici ! Retournons à Ars ! C’est dans la prière que Dieu nous éclairera et nous consolera toujours !

Pratique : Pourquoi ne pas reprendre la coutume bien chrétienne d’une visite au saint Sacrement le dimanche après-midi ?