Dimanche 18 septembre : 18ème après la Pentecôte.

Celui-là blasphème !

Les pharisiens de notre Evangile sont scandalisés, et on peut les comprendre un peu… Grands connaisseurs de l’Ancien Testament, ils savent bien que Dieu pardonne les péchés. Le Roi David avait ainsi profondément regretté son adultère doublé d’un meurtre, et le prophète Nathan avait pu lui déclarer : Dieu a pardonné ton péché ! Mais jamais, au grand jamais, on ne voit dans l’Ancien Testament un homme, fut-il prophète, pardonner lui-même les péchés, comme Jésus semble le faire aujourd’hui pour ce paralytique : aies confiance, mon Fils, tes péchés sont remis ! N’est-ce pas là une offense à Dieu ?

Jésus répond, comme à chaque fois qu’on touche à l’honneur de son Père, en faisant le miracle de guérir cet infirme instantanément. Si vous ne voulez pas croire en moi, croyez au moins en mes œuvres ! dira-t-il plus tard. L’Evangile ne nous dit rien de la suite de l’histoire dans le cœur de ces pharisiens… Ont-ils accepté la venue de la Miséricorde de Dieu sur terre ?

Et nous-mêmes, l’avons nous acceptée ? Si nous croyons vraiment que le pardon de Dieu est disponible sur terre, alors pourquoi nous confessons-nous si peu ? Que le Seigneur change nos cœurs de pharisiens et nous libère aussi de nos paralysies ! Qu’Il nous donne une foi agissante, capable d’en éclairer beaucoup d’autres !

Pratique : Se confesser.