Jeudi 28 novembre : de la Férie. En certains lieux : sainte Catherine Labouré

Je n’ai été qu’un instrument, ce n’est pas pour moi que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin qu’on ne puisse pas douter d’elle. »        Saint Catherine Labouré

Zoé Labouré naquit à Fain-les-moutiers, en Bourgogne, le 2 mai 1806. Huitième d’une famille de dix enfants, Zoé eut la tristesse de perdre sa mère à 9 ans. A 12 ans, elle assumait toutes les tâches de la grosse ferme familiale, et passait aussi de longues heures à prier dans l’Eglise du village, où pourtant les curés se faisaient rares du fait de la révolution française toute proche. Son père voulut la marier, mais elle refusa et après une longue attente, elle décida son père à accepter son entrée chez les religieuse de saint Vincent de Paul pour servir les pauvres. Elle entra donc au noviciat des sœurs, rue du bac, à Paris, le 21 avril 1830, devenant sœur Catherine. C’est là que la sainte Vierge apparaîtra par trois fois à cette jeune fille illettrée, les 18 juillet, 27 novembre, et courant du mois de décembre 1830, lui donnant un message pour la France, et demandant que soit frappée la médaille qu’on appellera miraculeuse. Catherine raconte le tout à son confesseur, le père Aladel, qui lui demandera de garder le tout secret, mais la médaille sera largement distribuée. Après son noviciat, sœur Catherine est nommée dans divers postes : Enghien, Reuilly, où elle passe son temps à se dévouer auprès des pauvres et des vieillards. Pendant 46 ans, Catherine ne parlera jamais de son grand secret, les sœurs remarqueront juste qu’elle disait son chapelet avec un extraordinaire recueillement… Elle mourra avec un merveilleux sourire le 31 décembre 1876. Son corps, non corrompu, est conservé dans une chasse dans la chapelle des sœurs de la rue du Bac à Paris. Quand il la canonisa, le Pape Pie XII appela sainte Catherine Labouré, la sainte du devoir d’état et du silence.

Dans notre époque marquée par la contestation, on n’ose plus guère parler de devoir d’état, et encore moins de silence… Ce chemin, suivi par sainte Catherine, plut pourtant à Dieu et la mena vers le Ciel !

Pratique : aujourd’hui nous observerons quelques instants de silence.