Mardi 5 janvier : De la férie

O Dieu, qui, en rendant féconde la virginité de la bienheureuse Marie, avez procuré à l’humanité le salut éternel, accordez-nous, nous vous en supplions, de ressentir la puissante intercession de celle par laquelle nous avons reçu l’auteur de la vie Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils. Tiré de la liturgie du jour.

Bien des auteurs chrétiens ont été bouleversés par la place que Dieu avait voulu donner à la sainte Vierge. L’ange Gabriel vient lui demander si elle accepte d’être la Mère du Sauveur. Tout le destin de l’humanité est donc suspendu aux lèvres de notre Mère ! C’est son corps très pur qui donnera à Jésus son humanité. Quand on sait combien les neuf mois de gestation créent des liens entre un enfant et sa mère, on imagine combien Marie était proche de Jésus ! Et puis quand on imagine qu’Elle a, avec saint Joseph cette fois, éduqué l’Enfant-Dieu. Comme toutes les mamans du monde, Elle lui a souri, l’a caressé, lui à appris à parler tout autant qu’à prier… De bouche, ô mon Dieu, vous n’en aviez pas, pour parler aux gens perdus d’ici-bas. Ta bouche de lait vers mon sein tournée, O mon fils, c’est moi qui te l’ai donnée. Écrivit ainsi la poétesse Marie Noël.

Méditant sur tout cela, les spirituels chrétiens ont conclu que Marie tenait une place toute particulière dans l’histoire du Salut et dans l’histoire de tous les hommes. C’est Elle qui est notre Mère du Ciel et qui doit, comme une bonne maman, nous éduquer en vrais chrétiens tout comme elle a formé Jésus. Soyons fier de la Mère que Dieu nous a donné, pensons à la prier avec un cœur d’enfant. Et même osons, avec l’oraison d’aujourd’hui, demander que nous ressentions la puissante intercession de Marie.

Pratique : Dire notre chapelet devant la crèche