Mercredi 14 mars : De la férie

Le saint curé d’Ars est bien justement le patron des curés du monde entier, car il été exceptionnel dans le souci de sa paroisse. Il n’y a pas beaucoup d’amour de Dieu dans ce village, vous en mettrez ! avait dit le vicaire général, monsieur Courbon, à Lyon. Jean-Marie Vianney prit cette demande au pied de la lettre et multiplia les sacrifices pour y arriver… Dans l’église de son minuscule village, il passait de longues heures à prier dés quatre heures du matin : Seigneur, convertissez ma paroisse ! ne cessait-il de répéter. Les paysans qui voyaient leur curé si donné à sa mission, étaient impressionnés… Mais cela prendra du temps et des larmes ! Il y aura des plaintes contre ce prêtre trop strict, trop exigeant, interdisant tout travail du dimanche ; des critiques des autres curés contre ce prêtre que tout le monde suivait parce qu’il était ignorant, bien entendu.. ; et les attaques du diable, furieux de ce prêtre trop zélé. Et puis, au fur et à mesure des années, les paroissiens reprennent le chemin de l’église, sont subjugués par ce prêtre qui pleure en chaire en parlant de l’amour de Dieu, présent dans l’Hostie au milieu d’eux. Et c’est un véritable pèlerinage qui se mettra en place pour venir se confesser et se convertir auprès de ce bon pasteur…

Pour nous, retenons que le sacrifice convertit vraiment les âmes et, avec la prière  obtient infailliblement les grâces de Dieu.

Pratique : quelques sacrifices pour un intention qui nous est chère.