Mercredi 15 décembre : Mercredi des quatre-temps d’hiver

Le Seigneur n’est pas loin de tous ceux qui le prient, de tous ceux qui le prient en vérité. (Tiré de la liturgie du mercredi des quatre-temps)

L’institution des quatre-temps est très ancienne dans l’Eglise. On marquait ainsi, par un temps de jeûne, les grandes récoltes de l’année (en décembre, c’était les fruits !). Les quatre-temps de décembre étaient aussi le moment des ordinations de prêtres à Rome. Les Messes des quatre-temps sont très belles et parlent beaucoup de la sainte Vierge, nous préparant ainsi très bien à la fête de Noël toute proche. Pensons à prier pour les prêtres, au moment où la liturgie nous l’indique !

Continuons aussi l’explications des coutumes de Noël avec la bûche de Noël !

Sans pouvoir dater précisément l’origine de cette coutume, on trouvait autrefois, dans tous les coins de France, la tradition de la buche de Noël. C’est un gros morceau de bois, d’arbre fruitier ou d’olivier, qui doit brûler tout au long des festivités de Noël. Arrivé au jour de Noël on éteint soigneusement l’ancien feu, puis on apporte la buche gardée bien à l’avance, on l’asperge d’eau bénite ou de vin cuit. Parfois, c’est le cas en Provence, le patriarche de la famille la bénit par ces mots : Dieu nous tienne en joie ; Noël arrive, tout bien arrive ! Que Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine, et si nous ne sommes pas plus nombreux, que nous ne soyons pas moins ! (on trouve parfois d’autres traditions, comme cette formule, récitée par la plus jeune des assistants : O feu, réchauffe pendant l’hiver les pieds frileux des petits orphelins et des vieillards infirmes, répands ta clarté et ta chaleur chez les pauvres et ne dévore jamais l’étable du laboureur ni le bateau du marin). Après la bénédiction on envoyait les enfants prier dans un coin, pendant ce temps on allumait la buche, et on y mettait au bout des friandises pour les enfants. On partait ensuite assister à la Messe de minuit, et après on revenait se réchauffer et faire la fête ! De nos jours, il y a moins de cheminées, mais, depuis l’après guerre, s’est répandu partout la coutume de manger la bûche de Noël, une génoise roulée et, le plus souvent, fourrée au chocolat. Une tradition à continuer, pour tous les gourmands, une fois la Messe achevée, bien entendu !

Pratique : Préparons Noël pour ceux que nous aimons