Mercredi 4 janvier : de la férie

Pour les prochaines féries du temps de Noël, parlons de la spiritualité propre à Noël !

On raconte qu’il y eut, au 19° siècle, une discussion entre un prêtre catholique et le grand rabbin de Carlstadt. Quand le prêtre demanda au rabbin pourquoi il ne croyait pas que le Messie fût venu, le grand rabbin se leva et ouvrit la fenêtre, puis il dit : Parce que je ne vois pas que le monde ait changé ! C’est sûr que, dans la Bible, Isaïe décrit le temps de la venue du Messie de manière étonnante : Un temps où les montagnes couleront de lait et de miel ; une époque où le lion habitera avec l’agneau, où l’enfant s’endormira en paix sur le trou de la vipère, et où les hommes utiliseront leurs armes pour en faire des faucilles et des socs de charrue… Mais je crois que le rabbin avait tout de même mal regardé ! Sinon il aurait bien vu sur la terre cette abondance extraordinaire et cette paix profonde !

N’y avait-il pas une extraordinaire abondance dans cette crèche où le Dieu du ciel nous est offert sous la forme d’un enfant ? Quelle douceur ! Plus que le lait et le miel… La certitude d’être aimés de Dieu coule bien, depuis ce moment, sur tout notre monde et dans nos cœurs. Et d’où nous vient la vraie paix, sinon d’avoir Dieu présent parmi nous ? Encore aujourd’hui il suffit d’entrer dans une église auprès du Seigneur qui est là et qui nous attend, pour goûter une paix vraie et profonde…

Et nous, avons-nous changé ? Peut-être… si nous avons su regarder la crèche et garder le message de Noël dans nos âmes !

Pratique : Se rappeler que nous sommes les ambassadeurs de la douceur de Dieu.