Samedi 20 août : saint Bernard

Saint Bernard eut une influence immense au 12° siècle, et dans toute l’histoire de l’Eglise.
Il naquit en 1090 à Fontaine-les-Dijon en Bourgogne, d’une famille noble et pieuse (sa mère Aleth de Montbard est considérée comme une bienheureuse) .
Après une solide formation humaine, il décide d’entrer au couvent dans l’ordre des cisterciens, qui vient d’être fondé par saint Robert de Molesmes.
Mais saint Bernard est un entraîneur d’hommes, et c’est avec une vingtaine de personnes, amis et membres de sa famille qu’il a réussi à convaincre, qu’il entre à Citeaux.
Moine exemplaire et charismatique, il est bientôt nommé Père abbé de l’abbaye de Clairvaux.
De là, il fondera un nombre incroyable d’abbayes cisterciennes, et sa réputation se répandit dans toute la chrétienté.
Le Pape le consulte pour toutes les affaires de l’Eglise, et il parcours le monde de l’époque.
Son don de prédication était si fort, qu’on raconte que les jeunes filles fiancées enfermaient leurs futurs dans leurs maisons pour éviter qu’ils ne se rendent à la prédication de saint Bernard et ne rentrent au couvent !
Saint Bernard fut notamment appelé pour prêcher la première croisade.
Il écrivit de nombreux livres d’une doctrine profonde, remplis de la saveur spirituelle de l’expérience cistercienne, et d’un grand amour de la très sainte Vierge.
Ces livres lui valent, aujourd’hui encore, un grande descendance spirituelle.
Saint Bernard mourut le 20 août 1153, à l’âge de 62 ans et fut canonisé et proclamé docteur de l’Eglise.

Citons juste une dernière anecdote si sympathique de sa vie : quand il partit pour le monastère avec une partie de ses frères, il dit au petit dernier qui s’appelait Nivard et qui jouait dans la cour : Adieu Nivard, nous te laissons tous ces biens ! Mais Nivard répondit : Ce n’est pas juste, vous prenez le Ciel et me laissez la terre ! Mais il dut tout de même attendre quelques années pour rejoindre son illustre frère au monastère.
Sachons, nous aussi, préférer le Ciel à la terre !

Pratique : Continuons une prière plus fervente à Marie.