Préparons notre Messe du dimanche, et, si possible, en famille.
Le second commandement est semblable au premier…
L’Evangile de ce jour nous raconte qu’un docteur de la loi fut envoyé pour tenter de prendre Jésus en défaut : Quel est le plus grand des commandements ? lui demanda-t-il. Le Seigneur de répondre : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C’était la réponse de la Bible. Mais le Seigneur ajouta aussitôt quelque chose qu’on ne lui avait pas demandé : Mais le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »! Le Seigneur s’empresse de rajouter cette précision pour débusquer les illusions qui nous tiennent si facilement…
Il est facile de dire qu’on aime Dieu qu’on ne voit pas, mais c’est de l’illusion, si en même temps on n’est pas charitable pour le prochain que l’on voit… On peut facilement se tromper en pensant qu’on aime beaucoup Dieu… qu’en savons-nous ? En revanche, avec le prochain, l’illusion cesse bien vite… Et l’on voit très bien si l’on est charitable ! Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus eut des lumières sur la charité à la fin de sa vie. Elle écrit : je n’avais pas approfondi cette parole de Jésus : » Le second commandement est SEMBLABLE au premier : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mt 22,39) Je m’appliquais surtout à aimer Dieu et c’est en l’aimant que j’ai compris qu’il ne fallait pas que mon amour se traduisît seulement par des paroles, car : » Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur qui entreront dans le royaume des cieux, mais ceux qui font la volonté de Dieu. » Sainte Thérèse racontera plus loin, dans son manuscrit C, comment elle mettait cela en pratique, en guidant charitablement, tous les jours, et toujours avec le sourire, la pauvre sœur malade, sœur saint Pierre, qui ne cessait de la houspiller…
Comment nous comportons-nous avec notre prochain ? Sommes-nous charitables, et toujours avec le sourire ? Alors il se pourrait bien que nous aimions Dieu en vérité !
Pratique : Soyons particulièrement généreux aujourd’hui.