Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la parole avec un cœur noble et bon, la gardent et portent du fruit grâce à la constance. Tiré de l’Évangile du dimanche.
En ce dimanche de la sexagésime, la liturgie nous donne à méditer sur la parabole du semeur. Et c’est relâche pour les prédicateurs puisque Jésus explique Lui-même cette parabole ! Ainsi la semence est la parole de Dieu et le terrain représente les cœurs des hommes, plus ou moins bien disposés à recevoir le Seigneur, et qui donnent du fruit en conséquence…
Cette parabole de Notre Seigneur nous permet de comprendre l’histoire du monde, où plutôt les deux histoires du monde. La première histoire est la vie du champ. Elle nous est bien connue, car elle remplit nos journaux et nos livres d’histoire : les guerres, les renversements de pouvoir, les puissances d’asservissement, de jouissance et de violence. Cette histoire semble d’ailleurs aujourd’hui dominer le monde et y apporte régulièrement son lot de misères… Et puis il y a la deuxième histoire, l’histoire fabuleuse de la graine. Un semeur est venu voici 2000 ans, il était Dieu venu sur terre. La graine qu’Il a semée toute simple, discrète, portée par quelques apôtres, a rendu la terre merveilleusement féconde. On verra des hommes changer, abandonner l’appétit de jouissance, de possession, de violence pour se mettre à la suite du divin modèle apparu sur la terre. Les saint Paul, saint Antoine, saint François d’Assise, et tant d’autres, laisseront à ceux qui veulent bien voir, un exemple d’une vie lumineuse et joyeuse. Il n’y a pas que le monde qui soit un champ de bataille, c’est aussi le cas de nos cœurs. Nous qui avons reçu cette graine, qu’allons-nous en faire ?
Pratique : Relire l’Évangile de ce dimanche.