En ce temps-là, le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, que l’ange avait indiqué avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Evangile de la fête.
Il est parfois difficile d’être catéchiste… Je crois m’en être tiré assez correctement pour expliquer aux chères têtes blondes la Conception de Jésus sans l’intervention d’un homme, mais pour ce qui est de la circoncision du Seigneur, c’est vraiment mission impossible ! Quand à vous, je ne sais pas si vous avez eu des lacunes à ce sujet dans votre éducation à la foi, mais je profiterai de ce que nous soyons entre adultes, pour en dire un mot aujourd’hui.
Dans l’Ancien Testament, la circoncision était le signe de l’alliance avec Dieu. L’enfant qui était circoncis entrait dans le peuple de Dieu, la grande famille de ceux qui étaient fidèles à Dieu et adhéraient à sa promesse de salut sur le monde. Jésus n’avait évidement personnellement aucun besoin d’être circoncis ! Il a voulu l’être pour dire la valeur de cette cérémonie de l’Ancien Testament, et aussi pour manifester son appartenance – très particulière dans son cas – à ce peuple de Dieu. Précisons tout de même qu’après la venue de Jésus-Christ, ce n’est plus la circoncision mais le baptême qui réalise cette appartenance…
Nous ne sommes plus circoncis de chair, mais sommes-nous des circoncis… de cœur, comme le demande saint Paul aux Romains ? De ceux qui ne sont pas simplement baptisés, mais qui vivent la fidélité à Dieu et travaillent, là où ils ont été placés, à bâtir le royaume de Dieu ? A ceux-là, toujours d’après saint Paul, le Seigneur donnera la vraie paix ! Tels seront mes vœux pour vous en 2017 !
Pratique : Nous ne manquerons pas de réciter le Veni Creator pour demander la bénédiction sur l’année nouvelle.