Il y a un mal terrible qui ronge ce monde : c’est la résignation. On se résigne que les gens ne soient plus chrétiens, que les jeunes et les couples ne respectent plus la morale chrétienne, qu’il y ait des haines sur toute la planète. C’est ainsi ! dira-t-on, et il vaut mieux vivre avec philosophie et tranquillité ce qu’on ne peut pas changer…
Il gagne aussi les prêtres, au témoignage du saint Curé d’Ars… Ce qui est un grand malheur pour nous autres curés, c’est que l’âme s’engourdit. Au commencement, on était touché de l’état de ceux qui n’aimaient pas le Bon Dieu. Après on dit : « En voilà qui font bien leur devoir d’état, tant mieux ! En voici qui s’éloignent des sacrements, tant pis ! Et l’on n’en fait ni plus ni moins… »
Désolé alors de vous sortir de votre torpeur facile au milieu des vacances, mais tout comme pour le sourd-muet qu’on amène à Jésus, il y a une guérison possible !! Chrétiens reprenons-nous !
A travers la guérison de ce pauvre bougre, Jésus nous laisse entrevoir que ce monde chargé d’infirmité laissera un jour sa place à un monde nouveau, guéri et resplendissant, où il n’y aura plus de haine, plus de blessures et plus de pleurs. C’est dans le Paradis que tout cela se réalisera en plénitude, mais dés ici-bas nous pouvons en vivre quelque chose, et surtout travailler à en prendre le chemin. Encore faut-il savoir trouver Jésus, le faire le compagnon de notre route, le confident intime de nos espoirs, lui demander de nous guérir… Comme le disait un vieux Calvaire flamand de 1632 : Je suis la Lumière, et vous ne me voyez pas. Je suis la Route, et vous ne me suivez pas. Je suis la Vérité, et vous ne me croyez pas. Je suis la Vie, et vous ne me cherchez pas. Je suis le Maître, et vous ne m’écoutez pas. Je suis votre grand Ami, et vous ne m’aimez pas. Je suis votre Dieu, et vous ne me priez pas. Si vous êtes malheureux, ne me le reprochez pas !
Pratique : Décider, une bonne fois pour toutes, de donner une bonne place à la prière dans sa vie.