Voyant la ville, Il pleura sur elle…
J’ai eu la joie de passer, il y a peu, en pèlerinage à Ars, le village du saint Curé. Cela m’a rappelé l’histoire de cette dame qui raconta un jour qu’elle s’était confessée au curé d’Ars. Alors qu’elle énumérait ses péchés, celui-ci se mit à pleurer. Au bout d’un moment, un peu choquée, elle lui dit : Mais mon Père, ne pleurez pas, ce ne sont pas vos péchés, ce sont les miens ! Et le saint curé de répondre : Moi, je pleure parce que vous, vous ne pleurez pas assez !
Il me semble qu’il se passe la même chose dans l’Évangile de notre Messe d’aujourd’hui : Nous sommes impressionnés de voir Notre Seigneur pleurer sur Jérusalem… mais c’est pour nous qu’Il manifeste cette profonde tristesse ! Nous qui nous accommodons si facilement du mal. Nous qui jugeons être un grand malheur des choses réellement futiles. Nous qui ne nous préoccupons pas assez de notre salut. Alors que les larmes du Seigneur amollissent nos cœurs endurcis, et nous rappellent ce que la sainte Vierge enseignait aux enfants de Fatima : nous avons tous l’incroyable pouvoir de consoler notre Dieu !
Pratique : Pensons à réparer le mal dont nous sommes témoins, au moins par une prière.