La liturgie de l’Église consacre le premier dimanche après la Pentecôte à fêter particulièrement la Très sainte Trinité. Ce sont des chrétiens de France et de Belgique du début du X° siècle qui commencèrent à populariser cette dévotion en composant une Messe. Mais Rome refusa d’appliquer cette pratique, car pour elle, tous les jours et spécialement les dimanches, honorent la Très Sainte Trinité ! Il fallut attendre le 14° siècle pour que le Pape de l’époque (un français !) accepte cette célébration dans le calendrier, et nous en profitons donc aujourd’hui…
Habituellement les fidèles trouvent ce mystère bien compliqué, et les prédicateurs les plus chevronnés osent à peine s’y risquer (dans le milieu ecclésiastique on dit qu’un prédicateur à le droit à trois hérésies dans son sermon sur la Trinité ! C’est dire !). Deux pensées simples occupent cependant la liturgie de ce jour : – A nous, Dieu a révélé le secret intime de sa vie ! C’est aux hommes du Nouveau Testament que Dieu a révélé ce secret, c’est une marque de confiance. – La Sainte Trinité nous a couvert de miséricorde, puisque pécheurs que nous étions, le Fils est venu nous visiter, et le Saint-Esprit nous a été donné pour que nous devenions enfants de Dieu et puissions appeler Dieu en vérité notre Père !
N’est ce pas cet appel à la miséricorde que l’ange de Fatima apprendra aux petits voyants à travers cette prière : Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Pratique: Récitons en ce jour la belle prière de l’ange de Fatima