Fêtés le premier mai depuis le 6° siècle, les apôtres saint Philippe et saint Jacques furent déplacés au 11 « à cause de » saint Joseph artisan…
Philippe était originaire de Bethsaïde et l’Evangile rapporte à son sujet deux anecdotes : il mena Nathanaël (appelé aussi Barthélemy) au Seigneur. Et Jésus qui voulait nourrir la foule de 5000 hommes demanda personnellement à Philippe où l’on trouverait de quoi les faire manger… Un gars en qui l’on peut faire confiance, un bon serviteur, en somme ! Il aurait subi le martyre en Phrygie.
Jacques était le « frère » du Seigneur, et un apôtre de premier plan. Il devint le premier évêque de Jérusalem après la Pentecôte. Le bréviaire raconte quelques détails fort peu hygiéniques : sa pénitence était telle qu’il n’usait jamais de parfum ni de bains, et qu’il ne se coupait jamais les cheveux ! De plus il priait si souvent à genoux que la peau de ses genoux serait devenue aussi calleuse que celle d’un chameau… Il écrivit l’épître de la B ible qui porte son nom, fut martyrisé à Jérusalem, et pardonna à ses bourreaux son supplice.
Je soulignerai simplement aujourd’hui une des grandes leçons de l’épître de saint Jacques : Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour et que l’un d’entre vous leur dise : « allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! » sans rien leur donner, à quoi cela sert-il ? En un mot, notre foi doit se traduire en bonté réelle pour les autres !
Pratique : Pratiquons-nous en vérité la charité ?