Jeudi 12 mars : De la férie

Seigneur, pardonnez-nous nos péchés : de peur qu’on ne dise parmi les nations : Où est leur Dieu ? Tiré de la liturgie du jour.

Voilà une plainte qu’on entend souvent chez ceux qui se confessent régulièrement : Pourquoi me confesser ? Je dis toujours les mêmes choses ! Alors à quoi bon se confesser ?

Répondons en trois parties… D’abord si on arrêtait de se confesser, cela n’apporterait aucune solution au problème de nos péchés ! Bien plus, on devrait craindre une nette aggravation de ces péchés qui ne seraient alors plus du tout combattus !

Deuxième réponse, c’est plutôt rassurant de ne pas avoir de nouveaux péchés à chaque confession, vous ne pensez pas ? Quand on accuse ses péchés, ce n’est pas comme un nouveau roman ou un nouveau film, la surprise n’est pas du tout nécessaire, et l’effet dramatique auprès du confesseur n’est pas vraiment souhaitable… En fait la raison pourquoi nos péchés sont souvent les mêmes à chaque confession, vient du fait que nos défauts, tout comme nos qualités, sont assez stables. Ils ne changent pas en un instant, mais suite à des efforts répétés. Laissez donc de coté la créativité à ce sujet…

Enfin, dernière réponse, ne nous y trompons pas, la confession pardonne les péchés et donne envie d’avancer vers Dieu, mais elle ne supprime pas tous les efforts ! Encore une fois, pour vraiment changer de vie, il faut répéter les actes contraires à nos défauts. C’est un labeur qui peut prendre des années, et que le Seigneur, clairement, nous demande. Sachez, en tous cas que vous n’avez pas de meilleure alliée que la confession fréquente qui vous redonne à chaque fois l’envie d’avancer ! N’arrêtons pas de nous confesser, de peur que devant le spectacle lamentable de notre médiocrité, les païens ne disent Où est leur Dieu ?

Pratique : Demandons à Dieu le courage pour tout le carême !