Le troisième tableau de notre temps de la Septuagésime est celui d’Abraham le croyant, et tout spécialement l’épisode du sacrifice de son fils Isaac. Cette page étonnante de la Bible nous révèle les intentions de Dieu sur l’homme pécheur.
Dieu dit (à Abraham) : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai… Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! ». L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
A cette époque où se pratiquaient les sacrifices humains rituels, Dieu marque une franche rupture : Lui ne veut pas la destruction des hommes ni le sang versé ! Lui est un Dieu de vie et de bonté ! Puisqu’il faut un sacrifice pour effacer le péché des hommes, un autre sera désigné, un nouvel agneau, qui viendra aussi portant le bois sur son dos et consentira à mourir pour que nous vivions. Voici donc les enseignements décisifs de ce temps de la Septuagésime : au delà du péché des hommes, la bonté de Dieu brille toujours, le croyons-nous ? Sommes-nous prêts à aller chercher ce salut que le Seigneur nous a préparé ?
Pratique : Offrons au Seigneur nos peines de la journée en réparation de nos fautes.