En 1208, une sainte religieuse hospitalière des environs de Liège, Julienne du Mont-cornillon, eut une apparition: Elle voyait une sorte de lune dans le ciel, mais dont il manquait un petit bout pour être parfaite. Une voix du ciel lui révéla ce mystère : Cette lune représentait le cycle des fêtes de l’Église et l’échancrure qu’elle avait remarqué, indiquait qu’il manquait un fête pour que ce cycle soit parfait: une fête en l’honneur du Très Saint Sacrement. C’est la Fête-Dieu telle que nous la célébrons aujourd’hui. C’est à saint Thomas d’Aquin qu’il revint de composer la Messe et l’office de ce jour, et que tous considèrent comme un chef-d’œuvre remarquable ! Normalement, en plus de la Messe solennelle, une procession devrait être faite en ce jour, autant que possible, pour marquer la dévotion et la foi des fidèles. Remarquons aussi qu’en France, et depuis Napoléon, on n’oblige plus à l’assistance à la Messe aujourd’hui mais on solennise alors la fête le dimanche suivant.
Que de fruits magnifiques produisit la Fête-Dieu ! Comme nos ancêtres ont aimé vénérer l’Hostie sainte, y nourrir toute leur piété et leur vie ! Ils ont multiplié les processions, les adorations, les bénédictions avec le Saint Sacrement… Et nous, où en sommes-nous dans notre amour de l’Eucharistie ? Sommes-nous régulièrement présent auprès de Lui ? Souvenons-nous de cette loi universelle : Notre ferveur dépendra toujours de notre amour du Saint-Sacrement !
Pratique : Quelques instants auprès du Seigneur dans l’Eucharistie