Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle pour la maison d’Israël quand tu entendras de ma bouche une parole, tu les avertiras de ma part. Tiré de la liturgie du jour.
Saint Jean-Marie Vianney, appelé aussi le saint curé d’Ars, est connu et aimé dans le monde entier. Il naquit à Dardilly (dans le Rhône) en 1786 dans une famille de paysans simples mais profondément chrétiens. Enfant pieux, il était aussi volontiers apôtre de ses camarades bergers qu’il menait en procession en pleine période révolutionnaire ! Les troubles de l’époque et les nécessités de la maison firent qu’il ne fit aucune étude. A 17 ans il ne savait ni lire ni écrire quand M. Balley, le curé de Dardilly, remarqua sa piété et son désir du sacerdoce et il entreprit de l’aider à devenir prêtre. Après de grandes difficultés et de nombreux échecs (il fut renvoyé deux fois du séminaire pour sa faiblesse dans les études), il finit par être ordonné prêtre en 1815. Trois ans plus tard, il est envoyé à Ars, minuscule village de la Dombes que la révolution avait largement déchristianisé, et il va y faire des merveilles. Il commencera par prier de longues heures pour la conversion de sa paroisse, s’infligera de rudes pénitences, et développera l’amour pour l’Eucharistie et la sainte Vierge Marie. Son extraordinaire amour de Dieu lui fit réformer complètement sa paroisse qui deviendra un modèle de piété, et sa réputation de saint prêtre se répandra dans toute la région. Il eut le don de faire des miracles et dut affronter souvent les vexations du diable. Des milliers de gens parcourront des centaines de kilomètres pour se confesser à lui, ou lui demander un conseil ; on estime qu’il passera jusqu’à 15 heures par jours au confessionnal à accueillir les quelques 20.000 pèlerins annuels d’Ars. Il mourut le 4 août 1859 à Ars vénéré comme un saint, et fut déclaré rien moins que patron des curés du monde entier ! Pas mal pour un dernier de classe !
On sait que le saint curé d’Ars eût, une bonne partie de sa vie, la tentation de désespoir. Comment lui, un simple curé pourrait bien être accueilli par le Seigneur après sa mort ? En fait à travers son épreuve, il portait mystérieusement les épreuves de tous ses frères prêtres qui accomplissent, avec plus ou moins de succès, le ministère sacerdotal dans le monde entier… Aujourd’hui, devenu patron des curés du monde entier, il continue d’affermir les prêtres par son exemple et les grâces qu’il répand sur ceux qui le prient
Pratique : Prier pour les prêtres que nous connaissons