Avant de pratiquer le sacrifice, prenons du temps pour la prière. Si l’on faisait un sondage parmi les hommes, ils donnent quatre grandes raisons qui les empêcheraient de prier. Y reconnaîtrez-vous les vôtres ?
Je n’ai pas le temps de prier ! Cela me rappelle une petite bande dessinée montrant d’abord un enfant, avec la légende : trop petit pour prier ! Puis on voyait un jeune homme occupé à travailler : il étudie trop pour prier ! Puis on le voyait plus âgé avec femme et enfant : trop occupé par sa famille pour prier ! On le voyait vieilli : trop fatigué pour prier ! Puis on voyait sa tombe au cimetière, et il était indiqué : trop tard pour prier ! No comment…
Je ne sais pas prier ! Demandez alors au premier prêtre venu (il en reste encore quelques-uns quand même !), il vous expliquera comment faire…
Cela ne m’intéresse pas beaucoup de prier ! Et en un mot, cela s’appelle la tiédeur… Il y en a de multiples traitements : pèlerinage, retraite, entretien avec un prêtre, un temps d’adoration, ou simplement une bonne confession. A vous de choisir ! Remarquez aussi que la tiédeur se nourrit du manque de réflexion sérieuse, d’éviter de penser à sa mort et son éternité, et de l’envie de se divertir… étonnant, non ?
Je ne suis pas très porté à la prière ! Beaucoup mettent du temps à comprendre qu’ils ont une âme et qu’elle est faite pour aimer Dieu. Demandons cette grâce au Seigneur qui n’a jamais repoussé ses enfants. Comprenons aussi, selon le joli mot de saint Bernard, que celui qui ne se guide que par ses envies et ses courtes idées est vraiment mené par un âne…
Ne vous étonnez pas, mes bien chers frères, si on vous traite de bigots. C’est toujours parmi ces gens-là que le bon Dieu prendra ses saints ! Saint curé d’Ars.
Pratique : Se faire un solide programme de prière pour ce Carême.