Nous avons déjà évoqué l’ouragan de grâces provoqué par sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, mais il faut encore évoquer se vie et sa doctrine. Thérèse naquit à Alençon le 2 janvier 1873 dans une famille profondément croyante (ses parents ont été béatifiés en 2008) dont tous les enfants se sont consacrés à Dieu… A quatre ans elle connaît le drame de perdre sa mère et en reçoit un choc psychologique, et quand, cinq ans plus tard, sa sœur Pauline qui remplaçait pour elle sa mère, annonce son entrée au Carmel, elle chute dans une étrange maladie nerveuse à laquelle on pense qu’elle ne survivra pas. Cependant, le 13 mai 1883, jour de la Pentecôte, elle est miraculeusement guérie en voyant le sourire de la sainte Vierge. A Noël 1886 elle reçoit une nouvelle grâce de force, et elle se sent appeler à sauver les âmes. Grâce à une dispense de l’évêque, elle entrera au Carmel à 15 ans. Thérèse y vivra 5 ans, connaissant de grandes épreuves intérieures et découvrant ce qu’elle appellera « sa petite voie », c’est-à-dire l’attitude d’amour et de confiance totale que nous devrions avoir vis-à-vis de Dieu. A partir des manuscrits qu’elle rédigera, on écrira l’Histoire d’une âme, ouvrage universellement répandu. Elle mourra de la tuberculose le 30 septembre 1897, sera béatifiée, canonisée, nommée patronne des missions, patronne secondaire de la France, et même docteur de l’Église par le Pape Jean-Paul II en 1997.
L’influence spirituelle de sainte Thérèse est gigantesque. Pour vous en donner un témoignage personnel et frappant, je me souviens qu’au séminaire où je me trouvais, nous avions effectué une enquête pour savoir ce qui avait marqué la vocation de chacun et au milieu d’autres réponses, les quelques quarante séminaristes avaient tous mentionné sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Alors pourquoi ne pas découvrir nous-mêmes sainte Thérèse, et vivre sa « petite voie » ?
Pratique : Lire quelques pages de l’Histoire d’une âme.