Le juste fleurira comme le palmier, il s’élèvera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur ! Tiré de la liturgie du jour.
De saint Paul Ermite, appelé aussi saint Paul du désert, on peut bien dire qu’il a fleuri comme le palmier vu les fruits abondants de sa vie. De même, il ressemble bien aux cèdres du Liban, vu sa longévité… Jugez plutôt ! Ce saint Paul naquit en Egypte au 2ème siècle. Devenu orphelin de père et de mère à l’âge de 15 ans, il quitta le monde et se retira seul dans le désert pour prier Dieu plus profondément. Il persévérera ainsi jusqu’à sa mort, peut-être le 15 janvier 347, à l’âge de 113 ans ! Malgré son éloignement volontaire, nous connaissons quelques détails de sa vie grâce à la visite que lui rendit saint Antoine du désert peu de temps avant sa mort. Saint Antoine, en effet, était tourmenté par une tentation d’orgueil : n’était-il pas le premier à avoir tout quitté pour suivre Dieu au désert ? Dieu l’envoya alors visiter saint Paul qui l’avait en fait précédé sur ce chemin. La liturgie, pourtant habituellement discrète, décerne donc à saint Paul le titre glorieux de « premier Ermite ». Saint Paul qui devinait sa fin prochaine demanda à saint Antoine la faveur d’être enterré dans la manteau de saint Athanase. Il manifestait ainsi que sa vie de prière avait puissamment soutenu celui qui avait vaillamment défendu la foi catholique.
La vocation si rare et si mystérieuse d’ermite est comme un signal que le bon Dieu adresse au monde pour lui rappeler qu’Il est l’essentiel de notre vie… Avons nous compris son message ? Après sa mort, on découvrit dans le bréviaire de sainte Thérèse d’Avila une petite image qui portait ces simples mots : Que rien ne t’inquiète, que rien ne te troubles, celui qui a Dieu a tout ! Sans doute s’en servait elle, quand énervée, elle recherchait la paix. Essayez, vous verrez bien…
Pratique : réciter la prière de sainte Thérèse d’Avila…