Thérèse de Cepeda y Ahumada, que les Espagnols appellent « la grande » naquit à Avila, en Espagne, l’an 1515. Sa famille était noble, et son cœur ne l’était pas moins : à l’âge de 7 ans, elle fugua de chez elle dans le but d’aller chez les Maures y subir le martyre pour le Christ ! Je veux voir Dieu ! déclara-t-elle à son oncle qui la ramenait chez elle et voulait connaître la raison de son escapade… A l’adolescence, la lecture de romans de chevalerie profanes enflamme son caractère passionné et elle tombe alors dans la mondanité. A l’âge de 20 ans, elle se décide tout de même d’entrer au monastère de l’Incarnation d’Avila, mais elle passera de nombreuses années oscillant entre la ferveur et la tiédeur, d’autant que la règle y était assez relâchée. Elle a 39 ans lorsqu’elle a une vision du Seigneur souffrant dans sa Passion ; elle se convertit définitivement et envisage alors une forme de vie plus donnée. Elle fonde 6 ans plus tard le premier Carmel réformé, qui connaît un grand succès, puis bientôt elle en fondera 17 autres dans toute l’Espagne, au prix d’une générosité incroyable ! Thérèse recevra de grandes grâces mystiques, et écrira, à partir de son expérience spirituelle, des ouvrages réputés parmi les plus remarquables jamais écrits, et qui lui valurent le titre de Docteur de l’Eglise. Elle meurt le 4 octobre 1582 à Alba de Tormès, en proclamant qu’elle est fille de l’Eglise.
L’exemple de sainte Thérèse d’Avila nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour être donné au Seigneur. Quel que soit notre âge, notre histoire ou notre niveau spirituel, le Seigneur nous attend, il y a le Royaume à construire ! Le monde est en feu… Ce n’est pas l’heure de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance … écrira sainte Thérèse.
Pratique : Aujourd’hui nous veillerons particulièrement à la générosité.