En 1849, après avoir subi les violences de la révolution, le Pape Pie IX put rentrer à Rome au début du mois de juillet. Alors, en action de grâces, il étendit à l’Eglise universelle la fête du Précieux Sang, et la fixa au premier juillet (tout le mois de juillet est consacré à cette dévotion).
Remarquons qu’on ne cessait, dans l’Ancien Testament, de parler de sang répandu, comme un symbole d’une valeur extrême : C’est le sang d’Abel le juste qui fait crier la terre et obtient l’intervention de Dieu. C’est le sang que l’on devait mettre sur sa porte et qui protégeait de l’ange exterminateur dans la dernière plaie d’Egypte. C’est le sang que Moïse répandait pour sceller l’Alliance du peuple juif avec Dieu au mont Sinaï. Tout cela n’avait de force, nous dit saint Jean Chrysostome, que par l’annonce du Sang du Christ ! C’est bien ce Sang, qui coule du cœur transpercé de notre Sauveur, qui obtient le pardon de Dieu, qui protège de la mort éternelle et qui est le Sang de l’alliance nouvelle et éternelle avec Dieu ! Pas étonnant alors que saint Jean, dans sa grande vision de l’Apocalypse, nous montre les saints dans le Ciel en train de chanter : Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation : et vous nous avez fait royaume pour notre Dieu. (Introït de la Messe du précieux Sang)
Savons nous, nous-mêmes, remercier le Seigneur du Sang qu’il a versé pour nous ? Des anciens tableaux montraient parfois, près de la Croix de Jésus, les anges récoltant le précieux Sang dans des calices… Ne laissons pas ce Sang se perdre, Il a été versé pour la vie de nos âmes !
Pratique : Pensons à nous confesser régulièrement