Si la foi en l’ange gardien remonte aux tous premiers temps de l’Eglise à partir des indications très claires de l’Evangile, il faudra attendre le 15° et le 16° siècle pour voir naître une fête liturgique de l’ange gardien. L’Espagne et le Portugal seraient des précurseurs pour cette dévotion, et on ne manquera pas de remarquer que lors des apparitions de Fatima, en mémoire de cette piété, c’est l’ange gardien du Portugal qui apparaitra en premier et préparera les enfants à leur mission.
Ainsi, comme un signe de sa bonté paternelle pour les hommes, Dieu a voulu confier chacun de nous à la garde d’un ange. Cette sollicitude de l’ange gardien est parfois très touchante : lors des apparitions de la rue du Bac, c’est l’ange gardien de sainte Catherine Labouré qui vient la réveiller. Tout doucement il l’appelle : ma sœur, ma sœur ! Catherine voit alors un ravissant petit enfant de quatre à cinq ans, vêtu de blanc, et très lumineux. L’ange poursuit : Levez vous en diligence et venez à la chapelle, la sainte Vierge vous attend ! Catherine alors pense qu’elle va réveiller ses sœurs… L’ange ajoute immédiatement : Soyez tranquille, il est onze heures et demie, tout le monde dors bien, venez je vous attends. L’ange la conduira à la chapelle et lui annoncera encore le moment de la venue de la sainte Vierge…
Nos sympathiques compagnons, comme je l’ai déjà dit, nous transmettent de bonnes pensées, il est important de prêter l’oreille à leurs bonnes inspirations. Mais les saints nous invitent aussi à le faire travailler ! Un jour un homme se plaignit à Padre Pio que ses maigres ressources ne lui permettait pas de venir le voir comme il l’aurait souhaité. Il s’attira cette réponse immédiate : Qui t’a dit que tu devais te déplacer? N’as-tu pas un ange gardien? Dis-lui ce que tu veux et envoie-le ici: il te rapportera aussitôt une réponse ! Pensons alors, dans les affaires délicates à envoyer nos anges aplanir les chemins difficiles et rendre les cœurs droits !
Pratique : Prions notre ange gardien tous les jours