Parlons un peu de la sainte d’hier que le dimanche nous a empêché de fêter : sainte Julienne de Falconieri…
Sainte Julienne naquit à Florence en 1270, dans l’illustre famille des Falconieri.
Son oncle, le bienheureux Alexis de Falconieri était un des fondateurs, avec saint Philippe Béniti, des Servites de Marie.
Dés son enfance, elle manifesta une grande perfection et une grande piété.
Plus tard, elle renonça à tous ses biens pour devenir oblate sous la direction de saint Philippe Béniti.
D’autres femmes la rejoignirent bientôt, y compris sa propre mère ! Les mantellate, branche féminine des Servites, étaient nées !
Elle eut une vie édifiante, remarquable par l’humilité et la pénitence.
l’oraison de sa Messe fait référence à un miracle à la fin de sa vie :
C’était le 12 juin 1341. Sainte Julienne avait 70 ans, elle était usée par les pénitences, son estomac rejetait toute nourriture et elle ne pouvait plus communier.
Elle demanda cependant que le prêtre amène l’Hostie sainte tout près d’elle, et à cet instant, l’Hostie disparut et Julienne expira dans un magnifique sourire !
On retrouvera plus tard la marque de cette hostie imprimée sur sa poitrine…
Le miracle de sainte Julienne me porte à parler aujourd’hui des malades et des mourants.
Dans un pays chrétien, personne ne devrait être laissé dans la solitude de la maladie ou de la fin de vie, surtout pas un membre de notre famille…
Et surtout, pensons à FAIRE PASSER UN PRETRE !
Qu’on arrête avec la soi-disant crainte d’effrayer un malade !
Y a-t-il un plus grand réconfort, une plus grande nécessité, au moment de l’épreuve ou du départ de ce monde, que de recevoir le pardon du Seigneur et l’Eucharistie ?
Notre conscience est engagée sur ce point…
Pratique : Prier pour nos frères qui mourront aujourd’hui