Vous avez délivré mon corps de la perdition, … et en face de mes adversaires vous vous êtes fait mon défenseur. Tiré de l’épitre de la messe de sainte Agnès.
Avec Agnès, nous fêtons aujourd’hui une Vierge romaine qui subit le martyre à la fin du 3ème siècle. Son nom « Agnès » signifie en latin l’ « agnelle », et en grec « la pure ». Le récit de son martyre, assez tardif, raconte son combat courageux pour garder sa pureté. Ajoutez à cela que cette vaillante martyre n’avait que 12 ou 13 ans lors de son supplice, et vous comprendrez l’admiration et l’affection que lui ont portées les premiers chrétiens. Son nom figure d’ailleurs au Canon de la Messe, signe de la dévotion de l’Église de Rome pour elle, et chaque année, c’est dans l’église sainte Agnès qu’on bénit les agneaux dont la laine servira à faire les palliums des archevêques (ce sont des signes de la communion avec le Pape)….
Grâce à sainte Agnès, évoquons la pureté chrétienne. Dés les premiers siècles de l’Église, et contre l’exemple donné par la Rome païenne, on voit fleurir la pureté chez les chrétiens. Ils étaient tellement conscients d’être devenus des enfants de Dieu et des temples du Saint-Esprit qu’ils ne pouvaient que vivre un grand idéal de pureté pour leurs corps. Un Justin et un Tatien dans leur apologies, feront de cette pureté des chrétiens un grand argument pour montrer aux païens que la sagesse chrétienne était meilleure que la leur.
Que diraient-ils aujourd’hui ? Devant ce monde qui se paganise, comme il serait nécessaire que les chrétiens se souviennent de l’exemple de leur ancêtres, et qu’ils retrouvent un vrai idéal de pureté. Pureté dans les comportements, les paroles, les pensées, l’habillement… Nous avons un devoir d’excellence en face de ce monde qui ricane de nos efforts, mais admirera toujours secrètement ceux qui vivent un idéal de beauté !
Pratique : Veiller à la pureté de nos pensées et de nos regards.