C’est l’Evangile de saint Marc, au chapitre 6 qui nous rapporte la mort de saint Jean-Baptiste. Comme Jean-Baptiste avait reproché à Hérode de vivre avec Hérodiade, la femme de Philippe, Hérode fit mettre Jean en prison. Et Salomé, la fille d’Hérodiade, au cours d’un banquet où elle avait dansé et particulièrement plu au public, demanda en récompense la tête de Jean sur un plateau… Et Jean-Baptiste mourut décapité dans sa sinistre prison de Machéronte, et ses disciples vinrent l’ensevelir.
La décollation de saint Jean-Baptiste est fêtée à cette date du 29 août dès le 4° siècle en Afrique et en Orient. Dans la ville d’Avignon, on peut toujours voir l’ancienne chapelle de la prison, dédiée à la décollation de saint Jean-Baptiste, pour rappeler aux prisonniers que la passion déréglée conduit à tous les excès et pour qu’ils demandent pardon de leurs fautes. C’était au 17° siècle qu’elle fut construite si ma mémoire est bonne… Oserait-on faire la même chose aujourd’hui ?
Même avec délicatesse pour les personnes, prêcher contre les péchés et refuser le délabrement de la morale, à travers les pratiques homosexuelles, les divorcés remariés, les adultères, l’avortement, les unions libres, reste un devoir de vérité pour l’Eglise catholique, mais risque toujours de provoquer la colère des modernes descendants d’Hérode…. Serons-nous un jour persécutés pour cela ? Que saint Jean-Baptiste nous donne alors la force du témoignage !
Pratique : se garder des paroles et des spectacles mauvais.