On commentera avec profit, aujourd’hui l’Evangile du 22° dimanche après la Pentecôte, omis hier…
Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Ce passage d’Évangile est célèbre, c’est de lui que vient l’idée, caractéristique du christianisme, de séparer le pouvoir civil du pouvoir religieux. Mais comprenons-nous toute la profondeur de ce que dit Jésus ? Rendre à César ce qui est à César nous rappelle notre devoir d’être justes, d’être honnêtes, de bien travailler et bien servir notre patrie. Et cela va jusqu’à veiller à être polis, ponctuels, et respecter ses engagements ! Y sommes-nous fidèles ? Rendre à Dieu ce qui est à Dieu ! Notre âme, notre vie, ne viennent-elles pas de Dieu ? Qu’attend alors Jésus ? Un peu ce qu’écrivait un poète danois : Ayez soin du cœur que je vous ai confié, que vos jours soient gris ou clairs. Pur vous l’avez reçu, comme une poussière d’étoile brillant sur un ciel bleu nuit. Mais cette seule chose j’exige de vous : pur je veux que vous puissiez me le rendre le jour où nous nous reverrons.
Pratique : Se dévouer aujourd’hui à sa famille. Parfois un simple coup de fil à un parent éloigné peut faire des merveilles !