Nous fêtions hier aussi les saints reliques, disons en un mot !
Augmentez en nous, Seigneur, la foi en la résurrection, vous qui opérez des miracles par les Reliques de vos Saints : et donnez-nous part à la gloire immortelle dont nous vénérons le gage en leurs ossements. Tiré de la liturgie de la Messe des saintes reliques.
Le culte des reliques est très ancien dans l’histoire. Déjà dans la Bible, le 4° livre des Rois raconte cette histoire étonnante d’un mort qu’on jette dans la tombe d’Elisée et qui revient aussitôt à la vie. Ainsi les ossements d’Elisée pouvaient faire des miracles ! De même les chrétiens d’Ephèse utilisaient les mouchoirs et les ceintures de saint Paul pour obtenir des guérisons et la libération des esprits mauvais. Dans l’antique Eglise aussi on voit les chrétiens de Smyrne réunir précieusement les reste de saint Polycarpe, le glorieux martyr. Et ils déposèrent en un lieu convenable ces restes d’une plus grande valeur que les pierres précieuses, et plus estimables que l’or ! Cette vénération pour les reliques a été très puissant au cours des siècles, et on ne compte plus les pèlerinages qu’elles ont suscités ni les sanctuaires qui ont été construits autour.
Au 21° siècle, continuons de vénérer les reliques, à l’exemple de nos anciens, pas simplement comme des souvenirs précieux des saints que nous aimons, mais comme des traces de la présence invisible mais réelle qui illumine les ténèbres du monde (Benoît XVI).
Pratique : Un pèlerinage, au moins en pensée, auprès de notre saint préféré.