Commentaire liturgique:
En ce jour, la pensée de la Passion remplit encore toute la liturgie.
Beaucoup de prières de la Messe sont des plaintes qu’on attribuera facilement au Seigneur, d’autres sont l’annonce de la victoire de la Croix et de la Résurrection.
On redonne aujourd’hui le récit de la Passion, mais selon le récit de saint Marc.
Beaucoup ont pensé que le jeune homme qui s’enfuit du jardin laissant le drap qui le couvrait, était saint Marc lui-même (ce détail est propre à notre évangile…)
Le sommet de cet Evangile, d’après les commentateurs, se trouve après la mort de Jésus dans le témoignage du centurion: Vraiment cet homme était fils de Dieu !
Mot spirituel: Saint Pierre, image de miséricorde
Puisque saint Marc était le disciple de Pierre et rapportait sa prédication sans complaisance pour ses faiblesses, arrêtons-nous sur la figure de saint Pierre.
Saint Pierre était certainement un homme généreux, il aimait passionnément le Seigneur qui l’avait choisi.
Il n’hésitera pas à dégainer son épée pour défendre Jésus au jardin des oliviers.
Mais il comptait trop sur ses forces : Même si tous succombent, du moins pas moi ! avait-il affirmé à Jésus.
Cette nuit-même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois ! répondit Jésus, ce que saint Pierre refusera d’admettre…
Et saint Pierre chuta… et renia son maître…
Le regard de Jésus et le chant du coq convertiront saint Pierre qui, d’après une ancienne tradition, garda toute sa vie le don des larmes, surtout quand un coq chantait… au point où de profond sillons avaient creusé ses joues!
Notre Seigneur a voulu que le premier Pape fut un pécheur et une leçon pour tous.
Nous ne sommes pas parfaits, mais la miséricorde de Dieu peut faire de nous, si nous la demandons, d’authentiques saints !
Pratique : Revoir le film de Mel Gibson sur la Passion du Christ