Seigneur, je chanterai vos grandeurs, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez point donné à mes ennemis sujet de se réjouir contre moi ; Seigneur, j’ai crié vers vous, et vous m’avez guéri. De la liturgie du jour.
Même si elle n’est pas fêtée officiellement dans la liturgie, c’est aujourd’hui la date de la fête de sainte Hélène, mère de l’Empereur Constantin. Sa vie ressemble à un roman, et peut-être certaines parties sont légendaires. D’après les auteurs anciens, elle aurait été une fille d’auberge dont serait tombé amoureux l’officier romain Constance Chlore. Ils eurent un fils qu’ils appelèrent Constantin. Constance Chlore gravit rapidement les échelons du pouvoir et devint même un des Césars qui gouvernait l’empire. Il se sépara alors d’Hélène pour faire un mariage politique. Mais Constantin réussissant lui-même une carrière brillante devint bientôt le seul empereur et rappela à Rome sa mère Hélène et la combla d’honneurs. A Rome Hélène se convertit au catholicisme et se montra dés lors une femme d’une grande piété et ferveur, ne cessant de bâtir des églises et secourir les pauvres. Presqu’octogénaire elle fit le pèlerinage de Jérusalem, découvrit la vraie Croix de Jésus et des reliques de la Passion. Après sa mort, son palais à Rome, devint la basilique sainte Croix en Jérusalem.
On juge d’une personne sur sa vie. Alors que sainte Hélène aurait pu savourer son élévation à Rome près de son fils l’empereur, elle se tourna profondément vers Dieu qu’elle découvrit et se répandit en bonne œuvres ! Le fruit de ses œuvres, encore présent à Rome, nous encourage, nous aussi, à faire de belles choses pour Dieu.
Pratique : Dans le sillage de l’Assomption, prions d’avantage la sainte Vierge.