Les saints de ces trois prochains jours furent des héros de la charité chrétienne. Saint Camille manifesta particulièrement un grand amour des malades et des mourants. Saint Camille de Lellis naquit au milieu du 16° siècle à Bucchianico dans le diocèse de Chieti, d’une mère déjà sexagénaire. Il n’eut pas une jeunesse très édifiante, mais à l’âge de 25 ans il se convertit au Seigneur, et voulut entrer, deux fois de suite, chez les capucins. Mais le Seigneur avait choisi autre chose pour lui, et se déclara alors une maladie qui l’obligea à sortir du couvent. Il fut alors chargé de la direction de l’hôpital des incurables à Rome : La Providence le menait vers les malades. Il se dépense sans compter auprès d’eux, tant pour les soigner que pour les guider vers le Ciel. A 32 ans, il ne craignit pas de reprendre les études au milieu d’enfants, et finit par devenir prêtre, et il fonda alors la Congrégation des Clercs réguliers ministres des infirmes. Les religieux de cet institut faisaient, en plus des trois vœux ordinaires, le vœu de soigner les pestiférés au péril même de leur vie. On imagine sans peine le bien que firent ces religieux ! Ayant dépensé tout sa vie dans la charité, il expira à Rome le 14 juillet 1614, à l’âge de 65 ans en récitant la prière des agonisants. Il est le patron des hôpitaux et des agonisants.
Le Pape Benoît XVI rappelait, dans sa première encyclique sur la charité, que l’Eglise de Jésus-Christ devait absolument porter un triple message au monde: La proclamation de la foi, la célébration de la liturgie, et la bonté envers les pauvres. Nous avons la foi, nous pratiquons la liturgie du dimanche, mais où en sommes-nous de la charité ?
Pratique : un acte de charité envers un malade ou un pauvre.