Joseph naquit d’une famille pieuse et simple (son père était charpentier…) à Cupertino en Italie, l’an 1603. Son enfance fut pieuse et marquée par la protection de Marie dans une longue maladie qu’il eut à subir. Pour servir Dieu du mieux possible, il entra chez les Franciscains. Comme il ne connaissait pas les lettres, il fut placé parmi les frères convers, mais la Providence avait d’autres vues, Elle le fit réussir miraculeusement ses études, et il intégra les rangs des clercs futurs prêtres. Cette histoire est à l’origine de la coutume de le prier avant les examens (Au séminaire, il était courant de faire la neuvaine de trois jours avant les examens pour les séminaristes les plus inquiets… et peut-être les moins travailleurs ?!) Religieux très observant pour la pauvreté et l’obéissance, le Seigneur l’éclairait tout particulièrement : Il sentait la puanteur des péchés d’impureté tandis qu’il émettait lui-même une odeur suave, indice de sa grande sainteté. Les dons mystiques qu’il avait amenèrent la méfiance de ses supérieurs et même une forme de persécution à travers des exils répétés. Il supporta cela avec une grande patience, et mourut entouré d’une grande réputation de sainteté, à Osimo près d’Ancone le 18 septembre 1663.
Malgré l’exemple de saint Joseph de Cupertino, je ne crois pas très raisonnable de vous inciter à compter sur un miracle pour les devoirs de votre vie… En revanche, faire confiance à la divine Providence, savoir remercier des dons qu’Elle nous fait si souvent, et porter courageux les épreuves qu’Elle permet, est une profonde sagesse, un vrai chemin de sainteté, et une manière parfaite de vivre l’amour de Dieu ici-bas !
Pratique : Une action de grâces pour tous les bénédictions reçues dans sa vie.