Philippe, de la noble famille des Béniti, naquit à Florence au début du 13° siècle.
C’était un enfant très pieux qui semblait marqué par le choix de Dieu : le bréviaire nous apprend qu’à 5 mois, il parla miraculeusement en demandant à sa mère de faire l’aumône aux religieux Servites qui passaient par là !
Sur indication de la Vierge, il entre dans ce même ordre des Servites où l’on aimait méditer les souffrances de Jésus et Marie.
C’était un religieux d’une grande piété, pratiquant assidûment la pénitence et aussi la charité envers les pauvres.
Devant son intense charité et son esprit apostolique, ses frères l’élirent comme supérieur de son ordre, dont il est considéré comme un second fondateur.
Il fut un apôtre en envoyant ses frères jusque dans la lointaine Russie, et un grand convertisseur d’âmes égarées.
Un jour, il donna son manteau à un pauvre lépreux, lequel se trouva guéri de sa lèpre.
La nouvelle de ce miracle se répandit jusqu’aux cardinaux qui devaient se réunir à Viterbe pour l’élection du prochain Pape, et ils pensèrent à lui.
Mais par humilité, il s’enfuit alors dans la montagne jusqu’à l’élection de Grégoire X.
Il mourut le 22 août 1285 en embrassant son crucifix qu’il aimait appeler son livre !
Tout comme saint Philippe Béniti, nous devrions penser souvent à la mort du Seigneur sur la Croix comme notre grand livre !
Ce livre nous apprendrait le remerciement pour les joies, la paix au milieu des souffrances, le courage pour supporter les épreuves, et même l’esprit missionnaire…
Pratique : Penser plusieurs fois dans la journée à ce que le Seigneur a fait pour nous.