Il a été aimé de Dieu et des hommes ; sa mémoire est en bénédiction. Tiré de la liturgie du jour.
Saint Guillaume naquit à Verceil en Italie. Agé de 14 ans, il entreprit le pèlerinage de saint Jacques de Compostelle, pieds-nus et vêtu d’un habit de pénitence. à son retour, il se retire sur une montagne déserte où il vit dans l’austérité. Là sa réputation grandit du fait des miracles qu’il accomplissait. Il part alors pour fonder un couvent dans le royaume de Naples, sur le mont Virgilien, appelé depuis le mont de la Vierge. Là, les disciples affluent et il fonde alors l’ordre des Ermites bénédictins. Cet ordre vivra toute une partie du Moyen-Âge, puis finira par se fondre avec les bénédictins de Subiaco. Il mourut le 25 juin 1142.
Une grâce particulière est attachée aux pèlerinages. Nous quittons notre quotidien, nous allons vers un saint dont la figure est rayonnante. Peut naître alors en nous l’envie de le suivre et d’imiter ce qu’il a su faire. C’est l’occasion aussi de grâces particulières, toujours inattendues, et même parfois peut commencer une amitié spirituelle féconde avec ces saints qui sont tout aussi bienfaisant au Ciel comme ils le furent sur la terre. Saint Guillaume a commencé son ascension spirituelle par un pèlerinage, et il est devenu lui-même un exemple pour son époque et un authentique saint du Ciel. C’est ce que je vous souhaite à chacun d’entre vous ! Si cela fait longtemps que vous n’en avez pas fait, n’oubliez pas de faire un pèlerinage !
Pratique : programmer une démarche de piété pour nos vacances.