Lorsque l’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit… Parole du Seigneur tirée de l’Évangile de la Messe de Don Bosco
Jean Bosco (1815-1888) est né dans le Piémont italien, dans ce 19° siècle parcouru d’un important renouveau de l’esprit chrétien, mais aussi de grandes misères sociales. Il est universellement connu comme un patron et un apôtre de la jeunesse. Tout enfant, un songe – qui annonçait sa mission – le marquera profondément. Il voyait une multitude d’enfants qui se battaient et blasphémaient, et, juste après, la sainte Vierge lui conseillant d’employer la douceur pour gagner leur amitié et les amener à Dieu. Qu’est-ce que ce songe pouvait bien prédire ? Jean passera de grands obstacles pour devenir prêtre, et voilà qu’un jour où il se préparait à dire la Messe, un jeune orphelin de 16 ans s’était introduit par curiosité dans la sacristie. Le sacristain tente d’expulser par la force le supposé chapardeur. Mais Jean l’arrête et demande à Barthélémy Garelli : sais-tu faire le signe de la Croix ? L’enfant, le visage fermé fait non de la tête. Mais sais-tu au moins siffler ? L’enfant sourit et regarde don Bosco avec complicité, et fait oui de la tête. Viens me voir à la fin de la Messe, je te ferai le catéchisme ! Le lendemain Barthélémy arrive avec ses amis et bientôt, c’est tout une troupe qui se presse là. Dieu a indiqué sa volonté, une œuvre de jeunesse est lancée ! Jean fondera bientôt un patronage pour enfants puis deux congrégations, une d’hommes, les Salésiens, l’autre de femmes, les Auxiliatrices de Marie-Immaculée, pour se dévouer à la sanctification des enfants. Saint Jean Bosco est une figure emblématique du souci de l’Eglise pour l’éducation de la jeunesse. Sa méthode d’éducation préventive plutôt que punitive, et recommandant une grande proximité auprès des enfants, fera date pour tous les éducateurs.
Baisse de la fécondité, fragilité des foyers, éducations faussées… l’esprit de mai 68 a amené un immense égoïsme dans nos sociétés dont les enfants sont les premières victimes. Avons-nous le souci des enfants ? Souci de leur donner la foi, souci de leur vrai bonheur, souci de leur transmettre aussi le flambeau de l’idéal chrétien… pour demain !
Pratique : Prions pour les enfants si malmenés dans nos sociétés.