Heureux l’homme qui a été trouvé sans tache, qui n’a pas couru après l’or, et qui n’a pas mis son espérance dans l’argent et dans les trésors. Tiré de la liturgie du jour
Jean, naquit à Saint-Facond, en Espagne, près de Burgos, l’an 1430. C’est un enfant pieux et qui cherche à conduire ses camarades vers le Seigneur. Il se dirige vers le sacerdoce, et devient favori de l’évêque de Burgos qui le comble d’avantages et de bénéfices. Mais saint Jean renonce à tout argent et poste, et devient chapelain d’une pauvre église d’où il exhorte les fidèles à la sainteté. Il rentre en 1464 chez les ermites de St-Augustin à Salamanque, ordre très austère de l’époque. Sa piété pendant la Messe était célèbre, il y eut plusieurs fois la vision de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’hostie comme un soleil splendide adoré par les anges… L’oraison de la Messe rappelle qu’il avait un don particulier pour apaiser les différents, ainsi il pacifiera Salamanque d’une révolte violente et sanglante. Il mourut à Salamanque le 11 juin 1479.
Si nous pouvions voir ce que saint Jean de saint-Facond voyait en célébrant la Messe ! Pourtant nous savons par la foi que Jésus est là, présent dans l’Hostie. Nous savons qu’Il répand des grâces par milliers pour les courageux qui trouvent le temps d’assister au saint Sacrifice, y compris même en semaine. Et nous avons tant de choses à demander pour nous et pour les autres, que Jésus serait prêt à nous accorder… La sainte communion et le saint sacrifice de la messe sont les deux actes les plus efficaces pour obtenir le changement des cœurs disait le saint Curé d’Ars. Hélas, les églises sont bien vides aujourd’hui et les Messes peu fréquentées… Comprendrons-nous un jour tout ce que nous manquons ?
Pratique: Assistons à la Messe si cela nous est possible ou unissons nous à une Messe célébrée.