Sous le nom de saint Joachim, nous fêtons le père de la bienheureuse Vierge Marie. Sa fête, célébrée très tôt en Orient, et plus tardivement en occident, a beaucoup voyagé dans le calendrier liturgique : j’ai trouvé au moins 7 jours différents de célébration selon les églises et les temps !
Nous ne savons rien de sa vie, mais la piété populaire s’est emparée rapidement de sa personne ; on remarquera avec intérêt que des écrits apocryphes indiquent qu’il était d’une grande générosité, divisant en trois ses revenus : une partie pour lui-même, une partie pour les pauvres, et une partie pour le Temple ! En plus de cette générosité qui lui est attribuée, la liturgie insiste surtout sur sa descendance prestigieuse : Père de la sainte Vierge et grand-père de l’Enfant-Jésus, ce n’est tout de même pas rien, vous en conviendrez aisément…
A rebours de ce monde où règne l’égoïsme, l’exemple de saint Joachim nous pousse au sacrifice pour les générations à venir. Sachons leur enseigner la plus grande des richesses : la générosité !
Pratique : Un don pour une œuvre d’Église.