Il tira à terre le filet, plein de cent cinquante-trois gros poissons. Tiré de l’Evangile du jour
Saint Pierre a-t-il vraiment pris le temps de compter tous ces poissons ? Peut-être bien… mais on remarquera aussi que, dans l’antiquité, on pensait que 153 était le nombre de peuples de la terre… Sur l’ordre de Jésus, saint Pierre a lancé son filet et tous les peuples de la terre ont été touchés… en voilà une belle prophétie !
Il n’y a pas que la paix qui est typique du temps de Pâques, il y a aussi l’ardeur apostolique. Saint Pierre est chargé de diriger la pêche, et quelle générosité il manifeste ! Il lance le filet, il se jette à l’eau pour retrouver Notre Seigneur, et enfin il tire à terre le filet grossi par les poissons. A Pâques, comment ne pas être, nous même, remplis d’ardeur ? Le salut du monde a brillé devant nos yeux, peut-on garder seulement pour nous cette magnifique nouvelle ? Nous savons que ce salut est pour tous les hommes de la terre, et cela dépend un peu de nous si nos frères restent encore dans l’obscurité… En plus de cela, nous avons retrouvé un cœur purifié après le carême et rempli du désir de l’Eucharistie ! Et quand le cœur bouillonne d’amour, son trop plein doit absolument s’exprimer à l’extérieur ! Laissez moi y aller, disait Mère Térésa, laissez moi m’offrir moi-même pour ces pauvres indésirables, les petits enfants des rues, les malades, les mourants, les mendiants, laissez-moi aller jusque dans leurs trous et apporter à leurs familles brisées la joie et la paix du Christ !
Pratique : Rendre un service, aujourd’hui, comme si l’on servait le Seigneur !