Les parents de saint Nicolas de Tolentino n’arrivaient pas à avoir d’enfants, ils firent donc un pèlerinage à saint Nicolas de Bari, et ayant été exaucés par la venue d’un fils, ils l’appelèrent Nicolas. Nicolas naquit à saint Ange, ville des marches d’Ancône, vers 1245. Il fut surnommé de Tolentino, du fait de son long séjour dans cette ville. Dès l’enfance il montrait des signes de grande sainteté, n’hésitant pas à jeûner au pain et à l’eau à l’âge de 7 ans seulement. Ayant choisi de se consacrer à Dieu, il fut nommé chanoine, mais il entendit un jour un sermon d’un ermite de saint Augustin qui développait ces paroles de la Bible : N’aimez pas le monde car le monde et ses plaisirs passent, et il décida de tout quitter pour entrer dans cet ordre austère. Très fidèle à sa règle, il édifiait ses frères par la profondeur de sa prière. Dans les derniers mois de son existence, il entendit le chant des anges et répétait alors souvent la parole de saint Paul : Il me tarde de mourir et d’être réuni au Christ. Il mourut à la date qu’il avait prédite, le 10 septembre 1306.
Tant de saints ont été bouleversés par une parole de la Bible ou d’entendre un sermon… Sommes-nous assidus à écouter cette parole ?
Pratique : lire paisiblement un passage de l’Evangile.