Puisqu’on ne le fêtera pas dimanche, évoquons l’épisode du baptême de Jésus-Christ. A cette occasion, nous dit l’Évangile, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit-Saint descendit sur Jésus sous la forme d’une colombe. L’Esprit-Saint atteste en ce jour que Jésus est Celui qui est envoyé, son ministère public va pouvoir maintenant commencer. Dans l’évangile de la fête, on en parle beaucoup de ce Saint-Esprit : Jésus est Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et se reposer… Mais c’est aussi Celui qui baptise dans l’Esprit-Saint… Ceux qui voudront suivre Jésus seront « baptisés dans l’Esprit-Saint », c’est-à-dire lavés, illuminés, renouvelés, par la puissance de ce Saint-Esprit !
Comprenons-nous bien la grâce immense de notre baptême ? Une illumination du Saint-Esprit en notre âme ! Une illumination qui efface le péché originel, donne la grâce de Dieu et rend membre de l’Église, comme le dit le catéchisme. J’aimerais pouvoir expliquer cela à cette immense masse de baptisés indifférents, à ceux aussi qui revendiquent la radiation de leur baptême, aux chrétiens fidèles aussi, qui n’arrivent pas à comprendre la beauté de la vie chrétienne, si enthousiasmante… Comme le soleil qui se lève un matin d’hiver faisant fondre la glace et resplendir la campagne, un jour le Saint-Esprit a illuminé mon âme, l’a fait entrer dans la famille de Dieu et l’a orienté vers le ciel sa vraie patrie… Finalement je crois que je raconterai cette parabole au prochain baptême qu’on me demandera. Je ne sais pas encore ce que je verrai alors dans les yeux des assistants, mais au moins ils auront été ainsi conduits en vérité au pied de la montagne de Dieu…
Pratique : Une prière particulière pour ceux de notre famille qui auraient oublié la grâce de leur baptême.