Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte ! Tiré de la liturgie du jour
L’histoire nous a conservé l’interrogatoire de Bernadette de Lourdes par le commissaire Jacomet. Celui-ci, furieux de l’ampleur que prenaient les apparitions essaya, en vain, de trouver une contradiction dans le récit de Bernadette. Dans cet interrogatoire, le commissaire demanda à un moment : (Cette fille que tu vois), elle est belle ? Réponse de Bernadette : Oh oui, monsieur, bien jolie ! Le commissaire continua : Belle comme qui ? Comme Mme Pailhasson, comme Mme Duflo ? (Visiblement le commissaire avait un avis éclairé sur la question…). Bernadette répondit : Elle ne peuvent pas y faire ! La réponse semble évidente, comment peut-on comparer une femme, si jolie soit-elle, avec la vision lumineuse de la sainte Vierge Marie ? Elle ne peuvent pas y faire ! Comment oser comparer la terre et le Ciel ? Et pourtant nous sommes peut-être plus du coté du commissaire Jacomet que nous ne le pensons… Les beautés de la terre nous plaisent et nous semblent accessibles, celles du Ciel nous paraissent bien lointaines et hypothétiques… La fête de l’Assomption nous ramène devant ces vérités qui ne nous sont pas évidentes. La beauté de Marie au Ciel, la beauté de notre âme faite, elle aussi, pour cette lumière divine, la vanité de ce monde qui passe… Si cette méditation pouvait nous transformer un peu…
Pratique : Méditer quelques instants sur ce monde qui passe