Frères bien-aimés : J’exhorte les anciens qui sont parmi vous… : paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré ; non dans un intérêt sordide, mais par dévouement ; non en dominateurs des Églises, mais en devenant les modèles du troupeau. Tiré de l’épitre de la Messe du jour
Saint Calixte eut une vie de roman ! Né vers 155, esclave et descendant d’une famille grecque installée à Rome (« Calixte » vient du grec et signifie : « le plus beau »), Calixte fut baptisé au début de sa vie d’adulte. Il était une sorte de banquier et fit banqueroute, ajouté au fait qu’il perturba la réunion d’une synagogue, cela lui valut d’être condamné aux mines de Sardaigne pendant 3 ans… Libéré puis affranchi, il fut remarqué par le Pape Zéphirin qui en fit son archidiacre et auquel il succèdera en 217. Calixte fut vraiment un bon pasteur, fondant un cimetière près des catacombes (Ce cimetière, dans lequel on trouvera le corps de sainte Cécile, est appelé cimetière de Calixte), établissant une Eglise en l’honneur de la Vierge Marie dans le quartier du Transtevere, et décidant d’accepter à la pénitence les pécheurs quelques soient leurs péchés (Il eut, notamment à cause de cela, à supporter la jalousie tenace et la persécution de l’antipape Hippolyte qui finit martyr lui aussi…). Il fut martyrisé lors d’une émeute antichrétienne le 28 septembre 222, son corps repose dans la basilique sainte Marie du Transtevere.
Peut-être à cause de ses nombreuses épreuves, saint Calixte savait pratiquer la douceur. Douceur en veillant aux sépultures des chrétiens, douceur avec ceux qui étaient tombés, douceur aussi en supporta paisiblement la persécution de saint Hippolyte, et finalement le martyr. La douceur de saint Calixte nous le rend sympathique, quel beau témoignage de notre foi ! Mais nous qui apprécions tant la douceur chez les autres, savons-nous la pratiquer ?
Pratique : Veillons aujourd’hui à garder la douceur en toute occasion