Heureux l’homme qui a été trouvé sans tache, qui n’a pas couru après l’or, et qui n’a pas mis son espérance dans l’argent et dans les trésors. Qui est-il ? Et nous le louerons, car il a fait des choses merveilleuses durant sa vie. Tiré de l’épitre de la fête de saint Henri.
Bonne fête à tous ceux qui, comme moi, portent le glorieux patronyme de saint Henri, duc de Bavière, roi de Germanie, empereur du saint empire romain germanique, et surtout glorieux saint de l’Eglise catholique ! Saint Henri fut surnommé à juste titre le pieux, car avec lui un moine semblait être monté sur le trône ! En effet saint Henri n’aimait rien tant que chanter l’office avec les moines. Il garda aussi toute sa vie la virginité avec sa femme sainte Cunégonde. De même, il ne perdait aucune occasion d’œuvrer pour le bien de l’Église, multipliant les fondations et les donations pieuses. C’est enfin grâce à sa piété que nous devons de chanter le credo dans la liturgie romaine… Mais n’allons pas pour autant imaginer un saint à faible personnalité : C’est en effet grâce aux labeurs de saint Henri que la Pape Benoît VII fut ramené sur le trône, que les grecs qui persécutaient l’Église furent vaincus et la Pouille annexée, et que la Hongrie et son roi embrassèrent la foi chrétienne… Saint Henri mourut le 13 juillet 1024 et fut enseveli au monastère de Bamberg qu’il avait fondé.
Saint Henri eut une puissance et une richesse remarquables, mais sa seule ambition, son seul dévouement, fut de bâtir le royaume de Dieu. Ce saint qui ne faisait rien d’important sans commencer à prier est encore aujourd’hui pour nous une lumière : Que faisons nous de nos dons ? Les utilisons nous pour le Seigneur et son Royaume ?
Pratique : Quel effort pourrions nous faire aujourd’hui pour le Royaume de notre Dieu ?