Aujourd’hui nous avons le choix entre une Messe longue (pas moins de 5 lectures en plus de l’épitre et l’Evangile…) et une Messe courte (trois lectures, épitre et évangile compris), selon le choix du prêtre. On utilisait autrefois cette Messe du samedi des quatre-temps de septembre pour conférer les ordinations.
Deux remarques nous retiendront particulièrement aujourd’hui : – Ce samedi, comme les autres jours des quatre-temps de septembre, la liturgie fait allusion à la vigne et à la joie. Le mois de septembre étant celui des vendanges, l’ancien peuple Romain remerciait le Seigneur du don précieux de la vigne et du vin ! Les anciens, plus proches de la terre que nous, ne se contentaient pas simplement de faire des foires aux vins, mais leur action de grâce montait vers le Seigneur. -La liturgie fait aussi allusion aux fêtes juives de ce mois : la fête juive de l’expiation et celle des tabernacles. Le dix du mois devait être pour les juifs une journée de pénitence particulière. On devait spécialement en ce jour expier pour toutes les fautes de l’année. Le quinze du mois et pour une semaine, on devait loger dehors dans des tentes de feuillage, pour se rappeler qu’autrefois le peuple avait été errant.
Si nous pouvions aujourd’hui couper un peu avec le matérialisme pour nous souvenir que nous ne sommes que des mortels en chemin vers le Ciel et devant rendre compte de ce que nous avons fait de notre vie…
Pratique : Pratiquer le retrait du monde et le silence.