Saint Sylvestre naquit en 1177 à Osimo dans les Marches, dans la noble famille des Gozzolini. Dans sa jeunesse, il fit de bonnes études de droit mais, contre l’avis de ses parents, il s’orienta finalement vers la théologie et le sacerdoce. Il était un prêtre très zélé et aimé des fidèles, mais le Seigneur le destinait à une vie plus parfaite… Âgé d’environ cinquante ans, alors qu’il assistait aux funérailles d’un parent, il fut frappé par la vision du défunt et s’écria : Je suis ce qu’il était, mais je serai aussi ce qu’il est ! Il voulut alors tout quitter pour vivre dans la solitude dans une grotte proche d’Osimo. Là, des disciples vinrent le voir et, suite à une apparition de saint Benoît, il fonda une nouvelle branche de l’ordre bénédictin : les Sylvestrins, des bénédictins apostoliques revêtus d’un habit bleu. Il mourut à 90 ans le 26 novembre 1267, dans le premier monastère qu’il avait fondé sur le mont Fano, près de Propriano.
Saint Sylvestre fit partie de la cohorte, discrète mais toujours présente dans l’histoire de l’Église, de ceux qui se retirent dans la solitude totale auprès de Dieu. Prophètes d’un monde à venir, ils anticipent déjà sur terre le bonheur absolu de la vision de Dieu. L’Église nous dit que leur vie, menée avec générosité, nous vaut des grâces extraordinaires sur notre monde. Pensons-nous à les rejoindre de temps en temps ? Nous pouvons nous aussi trouver tant de joie à nous tenir en présence du Dieu vivant !
Pratique : Un temps de méditation silencieuse, pourquoi pas dans une église ?