Le 5 décembre 415, à Kaphardalama, près de Jérusalem, Lucien, un prêtre de cette ville de Jérusalem découvrit les restes glorieux du bienheureux martyr Etienne. Ce saint, le premier à mourir pour notre Seigneur Jésus-Christ était extrêmement populaire. On s’empressa de transporter les reliques de ce saint dans la ville sainte, et on distribua des parcelles de ce trésor aux église de Palestine et d’Afrique où elles accomplirent de nombreux miracles. Saint Augustin, dans son ouvrage « la cité de Dieu » raconte deux de ces miracles : Lorsque l’évêque Project apporta à Tibilis des reliques du très glorieux martyr Étienne, une foule immense se pressait sur le passage de la châsse. C’est alors qu’une femme aveugle, ayant demandé qu’on lui permît d’approcher de l’évêque qui portait les restes sacrés, présenta des fleurs pour les faire toucher aux reliques. Quand on les lui rendit, elle se les appliqua sur les yeux et recouvra aussitôt la vue. A la stupéfaction de tous, elle se plaça elle-même en tête du cortège sans avoir plus besoin de guide. — On vénère au bourg de Sinite, près d’Hippone, une autre châsse du même martyr. L’évêque du lieu, Lucius, la portait solennellement, un jour, précédé et suivi de la population, quand il fut soudainement guéri, par la vertu de ce précieux fardeau, d’une fistule dont il était incommodé depuis longtemps et qu’il voulait faire ouvrir prochainement par un médecin de ses amis. Tous ces événements furent à l’origine de la fête d’aujourd’hui.
Nous fêtons donc aujourd’hui le glorieux Etienne qui pria pour ses persécuteurs. Mais nous fêtons aussi la chance d’avoir parmi nous ces reliques saintes et lieux bénis où ces saints ont vécus et qui sont pour nous l’occasion de pèlerinages. Connaissons nous les saints qui ont sanctifiés nos villes ou villages ? Et ceux de l’endroit où nous sommes peut être en vacances ? Rendons leur une visite, et nous serons étonnés de leur présence toujours vivante et bienfaisante !
Pratique : Un pélerinage