Cette année on ne fait pas le dimanche dans l’octave de Noël, mais celui-ci servira de méditation pour aujourd’hui !
Tandis que tout reposait dans le silence, et que la nuit, dans sa course, était au milieu de son chemin, votre parole toute-puissante, Seigneur, vint des cieux du trône royal. Introït de la Messe.
Au temps de Noël, la liturgie de l’Eglise nous décrit tous les adorateurs de l’Enfant : Elle a parlé des bergers le jour de Noël, Elle parlera bientôt des mages à l’Épiphanie, Elle évoque aujourd’hui Siméon et Anne. Et ils ne sont certainement pas les moindres des adorateurs ! Pendant que les bergers gardaient leur troupeau, et les mages étudiaient les étoiles, Siméon attendait la consolation d’Israël et Anne ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière… Alors pour leurs cœurs si droits, pas besoin d’ange ni d’étoile, c’est le Saint-Esprit qui leur chuchote l’incroyable vérité : cet Enfant que personne ne remarque au milieu du brouhaha du Temple est le Sauveur attendu, la lumière des nations et la gloire d’Israël !
La leçon est belle pour nous, ne trouvez-vous pas ? Nous qui prenons tant d’importance à ce qui se voit, à notre réussite et notre réputation, nous négligeons trop souvent la vie de prière et l’attention à l’Esprit-Saint… Pourtant c’est bien là que se joue en vérité tout le destin de l’humanité. Comme le dit l’Introït de la Messe, c’est dans le silence de la nuit que la parole toute-puissante est descendue sur la terre… et seulement dans le silence de notre prière que nous pourrons l’accueillir. Il manque tellement de Siméon et d’Anne de nos jours… Essayons du moins à leur suite d’être de vraies âmes de prières, de ces petits à qui le Seigneur révèle les secrets qu’Il cache aux sages et aux puissants !
Pratique : réciter le Te Deum ou toute autre prière d’action de grâces pour l’année qui se termine !