Si quelqu’un n’a pas soin des siens et surtout de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. Tiré de l’épitre de la Messe du jour.
Avec sainte Monique, nous célébrons l’amour maternel élevé à ses sommets par la grâce du Christ. Si vous voulez lire de bien belles choses, n’hésitez pas à lire le chapitre 9 des confessions de saint Augustin où il relate la vie et la grande âme de sa mère ! Monique naquit à Tagaste, dans le nord de l’Afrique, vers 331, de parents chrétiens. Mariée à Patricius, un païen de caractère difficile, elle toucha puis convertit son mari par sa douceur. Elle eut trois enfants dont le fameux saint Augustin. Augustin avait adhéré à la secte de Manichéens et vivait mal moralement. A force de prières et de larmes, elle obtint la conversion de son fils. Peu avant de mourir, elle dit à son Fils: Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je ? pourquoi y suis-je encore ? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici ? Elle mourut peu après, à Ostie en 387, en demanda simplement à son fils de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur… Quel modèle des mères chrétiennes !
Sainte Monique est l’occasion de parler d’une vertu peu connue et encore moins pratiquée, la patience ! Aujourd’hui où l’on veut tout, tout de suite et sans aucun effort, sainte Monique nous rappelle que la patience est la seule manière d’arriver à faire de grandes choses. Eduquer un enfant, unir une famille, obtenir la conversion d’un pécheur, où mener une vie de prière, que de patience cela demande !
Pratique: prier pour les membres de sa famille dans le besoin spirituel